Axel Matrod, aka El Gato Negro, est quelque chose comme le fils caché de Blaise Cendrars et de Celia Cruz. Un cousin éloigné de Jack London, qui aurait rangé ses mots dans une guitare plutôt que sur du papier. A l’adolescence, il a décrété que le rose de sa Toulouse natale était certes une jolie couleur, mais qu’il y en avait quantité d’autres, au delà de l’océan. Le vert acide du citron lime, le jaune soleil des poivrons, le rouge vif des piments, le brun clair du dulce de leche…
En Amérique du Sud, qu’il a parcouru de long en large et en travers, il a trouvé sa voix et une voie : créer une musique de vagabond, qui emprunte ici et là, à tous les rythmes poivrés qu’il a croisé au long de son périple.

Cumbia Libre, au titre qui sonne comme un manifeste. Libre, de se frotter au reggae, au hip hop, à la samba, à la salsa et au son’ cubano. Libre d’assaisonner ces chansons en espagnol et brésilien, saupoudrées de quelques mots de français, des couleurs tropicales picorées dans les racines caribéennes et latines qu’il s’est découvert.